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Ne meurs pas libellule - Linda Joy Singleton




Après avoir été expulsée de l'école et expédiée chez sa grand-mère pour y vivre, Sabine Rose est déterminée à devenir une adolescente normale. C'est pourquoi elle dissimule son

don psychique à tous les gens de sa nouvelle école et prétend que les prédictions qu'elle contribue à rédiger pour le journal de l'école sont d'amusantes balivernes.



" La maison jaune marquée par les intempéries était mon havre de paix depuis que j’étais toute petite, un abri où rien ne pouvait m’atteindre. J’adorais cette chaleureuse maison de campagne ceinturée d’une vaste galerie, la grange rouge aux formes irrégulières, les vaches, les chèvres, les chevaux, les poules, les chiens et les chats [...]. En dépit des maisons cossues qui se construisaient tout autour, la demeure de Nona était mon paradis."



Ne meurt pas libellule est l’un des premiers romans que j’ai lus. Avant celui-ci, je lisais des petits livres de la « bibliothèque rose » ou la « bibliothèque verte », mais le premier roman à proprement parler était celui de Linda Joy Singleton.

Ce livre m’a été offert par l’une des meilleures amies de ma maman lorsque j’avais 9 – 10 ans.


Je me souviens l’avoir adoré, il m’a donné goût à la lecture et m’a donné envie de découvrir de nouveaux romans….

J’ai donc voulu, 14 ans après (ouille, ça fait mal), redécouvrir l’histoire de Sabine Rose.


Je vous avoue que si j’avais découvert ce livre récemment, le résumé ne m’aurait pas nécessairement attiré, il ne met pas le fabuleux récit qui s’y trouve en valeur. Et c’est bien dommage, car c’est un livre qui mérite d’être davantage connu dans le domaine de la littérature jeunesse. Alors, ne vous arrêtez pas après sa lecture, si vous aimez les histoires de lycéennes et/ou de sorcellerie/médiums, foncez.


Je me suis rapidement retrouvée plongée dans le récit. J’aime beaucoup la personnalité de Sabine à laquelle je m’identifie au même âge.

C’est une jeune fille douce et aimante. La relation qu’elle entretient avec sa grand-mère est très belle et puissante.


J’ai retrouvé un récit bien ficelé, qui met doucement les choses en place, on n’est pas perdu dans le récit.


J’apprécie également le thème de la sorcellerie et du paranormal. Il faut savoir que je suis un peu frileuse lorsqu’il s’agit d’esprits et autres (surtout dans les films), mais cette saga ne m’a jamais empêchée de dormir et je trouve ça intéressant de le proposer à de jeunes adolescents ou préadolescents. Depuis cette relecture, je me suis d’ailleurs lancée dans d’autres romans traitant du sujet.


La plume de l’autrice est très fluide et agréable à lire. Les expressions canadiennes ajoutent beaucoup de charme au récit.


C’était vraiment une chouette lecture et j’ai adoré replonger dans ce récit. Le redécouvrir et l’apprécier à nouveau était tellement agréable.


J’appréhendais beaucoup, j’avais très peur de ne plus l’aimer après tant d’années, mais je n’ai pas été déçue et je relirai la suite c’est certain.



Et vous, avez-vous relu vos livres d’enfance/adolescence ? Quel est le premier roman que vous avez dévoré ?




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