Pour Lia, livrée à elle-même depuis ses dix-huit ans, il n’y a qu’une seule chose qui compte.
La vérité !
Découvrir qui est le commanditaire de l’assassinat de toute sa famille est devenu indispensable. Et pour ça, elle est prête à tout ou presque… Quand les sentiments se mêlent aux secrets, aux mensonges et aux multiples dangers que représentent les Domhan Thios, tout est remis en question.
Le pardon est-il possible quand on vit dans la violence depuis la naissance ? Il y a toujours un prix à payer pour atteindre la résilience. Mais lequel ?
Tout d’abord, je tiens à remercier @sharonkenaeditions et @sjbrennanauteur pour leur confiance et l’envoi de ce roman.
❌Pour un public averti.
Depuis le début de mon partenariat avec la maison d'édition, je me suis découvert un attrait pour le milieu mafieux. Pourtant, je suis une âme sensible et les scènes (attention) ne sont pas vraiment pour moi, mais j’apprécie lire dans cette ambiance de trafic et de gang.
J’ai bien aimé le personnage de Ryan, c’est un vrai dur à cuire, on n’est pas en présence du Bad Boy qui se ramollit après 3 chapitres. Non, il reste fidèle à lui-même et à ses valeurs, même avec celle qu’il aime. J’ai également apprécié son profond désir de ne pas devenir le même monstre que son père, Ryan est certes impitoyable, mais il ne s’adonne pas aux activités répugnantes de son géniteur.
Lia m’a touchée également, mais elle est plus difficile à suivre. Au fil des pages, elle s’enlise dans ses mensonges et crée une tension évidente. Elle est perdue et sans repère après avoir perdu les seules personnes qui lui étaient chères, il lui est donc difficile de maintenir sa ligne de conduite.
Le lecteur apprend également à connaitre les autres membres des Domhan, mais uniquement en surface. Les prochains tomes de la saga les mettront plus à l’honneur, j’ai hâte de les rencontrer. Ces quelques hommes forment une famille unie et soudée, quelle que soit la situation. Cette famille ne laisse pas sa porte ouverte à n’importe qui et il faut le mériter pour l’intégrer.
Je précise que ce roman est quand même un beau bébé de presque 500 pages, j’ai mis quelque temps à le lire. Néanmoins, la plume de l’autrice est fluide et facile à lire.
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